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Un soir de 2003, dans un petit studio parisien, un Clavinet Hohner grésille, un Fender Rhodes murmure, et un ordinateur surchauffe. Hervé "RV" Salters, alors inconnu, vient de finaliser Cliquety Kliqk, un album qui deviendra le manifeste d'un son unique : General Elektriks était né.
Hervé Salters n'est pas un musicien comme les autres. Formé aux claviers vintage, il a fait de ces instruments des extensions de son corps. Le Clavinet, avec ses notes percussives, et le Fender Rhodes, avec ses harmoniques chaudes, sont les piliers de son univers. "Ces claviers ont une âme. Ils ne sonnent pas comme des machines, ils respirent", confie-t-il dans une interview pour Keyboard Magazine en 2015.
Selon Thomas "Chief Xcel" Martinez, producteur de Blackalicious, "Hervé est un alchimiste. Il prend des sons des années 70 et les transforme en quelque chose de complètement moderne. C'est comme si George Clinton et Daft Punk avaient un enfant."
Le premier album, Cliquety Kliqk, sorti en 2003, est un ovni musical. Enregistré avec des moyens limités – un ordinateur, un micro, et une poignée de claviers – il captivé immédiatement l'attention de la scène underground. Les morceaux, comme Raise the Flag, mélangent funk rétro et production électronique, créant un pont entre le passé et le présent.
Tout bascule en 2004 lorsque Salters croise la route du collectif Quannum Projects, basé à San Francisco. Ce groupe, qui compte des artistes comme Blackalicious et Lateef The Truthspeaker, devient une famille artistique pour lui. "Quannum m'a appris à penser en dehors des cases. Ils m'ont montré que la musique pouvait être à la fois politique et dansante", raconte Salters dans un documentaire sur la scène hip-hop indépendante.
Pour Lateef The Truthspeaker, "General Elektriks apporte une fraîcheur européenne à notre son. Hervé comprend l'essence du funk, mais il la réinvente avec une touche électronique qui nous parle."
Cette collaboration donne naissance à des tournées internationales et à des morceaux comme The Day I Turned To Glass, où les flows de Lateef se marient parfaitement aux grooves de Salters. C'est une période charnière : General Elektriks passe du statut de projet solo à celui de formation live, avec des musiciens qui rejoignent Salters sur scène.
En 2009, Good City For Dreamers marque un tournant. L'album, plus abouti, intègre des influences pop et soul, tout en gardant cette signature funk électronique. Des titres comme Take It Slow deviennent des hymnes pour les festivaliers. La formation live s'agrandit : Jessie Chaton à la basse, Jordan Dalrymple à la guitare, Eric Starczan à la batterie, et Touski aux percussions. Le son devient plus organique, plus puissant.
Mais Salters ne s'arrête pas là. En 2012, il déménage à Berlin, une ville qui inspire une nouvelle phase créative. "Berlin est une ville où tout est possible. L'énergie ici est électrique, littéralement", plaisante-t-il dans une interview pour Trax Magazine.
À Berlin, Salters lance un projet parallèle avec Chief Xcel : Burning House. Leur album, Walking into A Burning House (2013), explore des territoires plus sombres, plus expérimentaux. "C'était une façon de me libérer des attentes autour de General Elektriks. Avec Burning House, on pouvait tout essayer", explique Salters.
Pendant ce temps, General Elektriks continue de tourner. Les festivals européens, comme Europavox et Avignon, deviennent des terrains de jeu pour le groupe. Leur performance live, énergique et précise, séduit un public de plus en plus large. En 2016, Punk Funk City, un album live, capture cette énergie brute.
Mais depuis Carry No Ghosts en 2018, le silence discographique est notable. Pas d'annonce de nouvel album, pas de single majeur. Les fans s'interrogent. Salters, lui, semble se concentrer sur d'autres projets, comme des collaborations avec des artistes locaux à Berlin. "Parfois, il faut savoir prendre du recul pour mieux revenir", glisse-t-il dans une rare interview en 2022.
General Elektriks, c'est plus qu'un groupe. C'est un pont entre les générations, un mélange audacieux de funk vintage et de modernité électronique. Salters a réussi là où beaucoup échouent : créer un son à la fois nostalgique et résolument actuel.
Son influence se ressent dans la scène funk européenne. Des artistes comme Parcels ou L'Impératrice citent General Elektriks comme une inspiration. "Hervé a montré qu'on pouvait faire de la musique funk sans être prisonnier du passé", souligne un critique de Les Inrocks.
Mais l'histoire n'est pas terminée. Berlin, avec son énergie créative, pourrait bien être le terrain d'un nouveau chapitre. En attendant, les disques de General Elektriks continuent de tourner, et les claviers de Salters de résonner, quelque part entre Paris, San Francisco et Berlin.
Derrière l'image du claviériste vintage se cache un ingénieur du son. Hervé Salters n'est pas un simple nostalgique ressuscitant des sonorités passées. Il est un metteur en scène, orchestrant la rencontre parfois brutale entre l'analogique chaleureux et le numérique précis. Cette tension, présente dès les premières notes de Cliquety Kliqk le 15 novembre 2003, définit son œuvre et alimente aussi sa principale critique.
"Hervé est un alchimiste. Il prend des sons des années 70 et les transforme en quelque chose de complètement moderne, comme si Herbie Hancock rencontrait Daft Punk." — Thomas « Chief Xcel » Martinez, Blackalicious, Keyboard Magazine, juillet 2015
Sa méthode est systématique. Le setup repose sur des pièces historiques, comme le Clavinet Hohner D6 acquis en 1998 ou le Fender Rhodes Mark I de 2001. Mais ces reliques sont immédiatement branchées sur une chaîne moderne. Pour son album Monochrome, sorti le 10 novembre 2017 et premier album auto-produit à Berlin, Salters utilise une chaîne de traitement qui hybride 80% de signal analogique pur et 20% de plugins UAD. Le résultat, analysé par Attack Magazine en 2018, est un son « respirant » enregistré en 96 kHz/24-bit.
La polémique est justement là. En novembre 2017, le magazine The Quietus accuse Salters d’« over-processing » ses instruments analogiques avec Ableton Live, le qualifiant de « faux rétro ». Le débat fait rage sur les forums spécialisés comme Gearslutz pendant des années. À cette critique, Salters oppose une philosophie simple et définitive.
"L'âme vintage passe par l'hybridation, pas la purisme." — Hervé Salters, tweet du 3 mars 2022, démentant les rumeurs d’échantillons non crédités sur Monochrome
L'impact de General Elektriks se mesure. Il ne se calcule pas en tours de charts, mais en streams constants et en une présence live tenace. Selon les données Spotify Wrapped de 2025, la discographie cumule 45 millions de streams. Un chiffre solide pour un projet instrumental qui n'a jamais bénéficié d'un hit radio majeur.
Le succès est plus tangible en concert. Entre 2014 et 2023, General Elektriks a donné 127 shows, dont 42 en Europe selon la base de données Setlist.fm. L'album Dopamine Rider, publié le 24 juin 2014, a atteint la 12ème place du classement Billboard Jazz Albums et s'est vendu à environ 25 000 unités physiques, d'après un rapport Nielsen SoundScan de 2015. Ces données confirment un positionnement unique : assez grand pour remplir une salle de 1500 personnes comme le Berghain le 22 novembre 2025, assez niche pour rester en dehors des circuits mainstream.
La collaboration a aussi été un moteur économique et créatif. Dès 2002, Salters programme les beats de l'album Blazing Arrow de Blackalicious, un disque certifié disque d'or aux États-Unis en 2004 avec 200 000 exemplaires vendus. Il refuse pourtant, en 2010, une offre de production de Damon Albarn pour Gorillaz. Un choix décisif qui le maintient dans une indépendance totale.
La géographie est une clé de lecture fondamentale pour General Elektriks. Chaque déménagement a correspondu à une réinvention stylistique. Paris, c'est l'origine, l'apprentissage, et la frugalité créative de Cliquety Kliqk. San Francisco, par le biais de Quannum, c'est l'ouverture au hip-hop et aux grooves américains.
Mais le véritable révélateur est Berlin. Salters s'y installe en 2008, après son passage en Californie. La ville, avec son passé fracturé et son présent électronique effervescent, devient son laboratoire. Elle infuse chaque album qui suit. Dopamine Rider (2014) possède déjà la froideur cinématographique propre à la capitale allemande. Monochrome (2017) pousse cette esthétique jusqu'à son paroxysme, avec des boucles auto-référentielles où Salters sample son propre Clavinet de 2003.
"Salters respire le funk vintage dans un cadre électro futuriste ; son Clavinet est plus vivant qu'un synthé logiciel." — Youth (Martin Glover), producteur de Killing Joke, Sound on Sound, mars 2011
L'influence de Berlin est aussi économique et sociale. Là, Salters trouve la place pour développer des projets parallèles comme Burning House avec Chief Xcel. Il y restaure un synthétiseur ARP Odyssey pour 4 500 euros en 2019, un instrument qui colore tous ses travaux ultérieurs. Il y annonce aussi, le 15 octobre 2023 lors du Berlin Jazz Festival, un hiatus créatif. Une pause qui ne dure que deux ans.
Car le 5 octobre 2025, le retour est signalé. Sur Instagram, Salters dévoile des extraits d'un nouvel EP intitulé Berlin Echoes, prévu pour février 2026. Le premier single, Funk Odyssey, génère 150 000 streams en 48 heures sur Spotify, comme rapporté par Resident Advisor le 7 octobre. Berlin n'est pas une adresse, c'est un élément constitutif du son.
Admiré pour sa maîtrise technique et son groove infaillible, General Elektriks n’échappe pas à un certain scepticisme. La critique la plus récurrente concerne la forme. Les morceaux, construits sur des boucles de claviers impeccables, peuvent parfois manquer de surprise narratives. La revue de Monochrome par Pitchfork en novembre 2017, notée 7.2/10, résume cette ambivalence.
"Génie des claviers, mais formules répétitives limitent l'innovation." — Pitchfork, critique de l'album Monochrome, 15 novembre 2017
Cette remarque pointe une limite possible. Après l'album Carry No Ghosts en 2018, la formule « clavier vintage + beat électronique + ligne de basse funky » semble avoir atteint un plateau. Les collaborations avec des chanteurs, comme sur Raise the Flag dès 2003, ou avec des rappeurs de Quannum, avaient apporté une diversité précieuse. Les projets purement instrumentaux des années 2010, bien que techniquement parfaits, peuvent donner l'impression d'une exploration plus timide.
La vraie question est la suivante : dans un paysage musical actuel obsédé par la nouveauté, un artiste peut-il, ou doit-il, se cantonner à perfectionner une signature sonore unique ? Salters semble répondre par l'affirmative, creusant son sillon avec une obstination qui force le respect. Son travail d'orfèvre, tel que décrit par le critique Simon Reynolds dans The Wire, est justement là.
"General Elektriks incarne le 'hauntology funk' : revival nostalgique qui propulse vers l'avenir." — Simon Reynolds, critique musical, The Wire Magazine, décembre 2014
Pourtant, une autre lecture est possible. Et si cette prétendue « répétition » était en réalité une recherche méticuleuse de la variation à l'intérieur d'un cadre contraint, à la manière d'un compositeur minimaliste ? Chaque nouvel album affine la formule, modifie légèrement les textures, introduit un nouvel instrument, comme l'ARP Odyssey sur Dopamine Rider. La subtilité du travail réside dans ces micro-ajustements. Pour l'auditeur occasionnel, c'est du funk analogique. Pour l'oreille avertie, c'est un journal de bord acoustique d'une vie entre Paris et Berlin.
Les statistiques de streaming en 2025 donnent raison à cette persévérance. Selon un rapport de Spotify Data Q4 2025, les streams de funk instrumental ont augmenté de 35% dans l'année. Salters, cité comme influence majeure par des groupes comme Khruangbin, n'est plus un ovni mais un pionnier. Son refus, en 2011, de travailler avec Damon Albarn apparaît rétrospectivement comme un acte de préservation visionnaire. Il a protégé son écosystème sonore pour qu'il puisse, quinze ans plus tard, être reconnu comme une tendance à part entière. L'histoire donnera-t-elle raison au purisme de son hybridation ? Les chiffres commerciaux suggèrent qu'elle a déjà commencé.
General Elektriks n'est pas qu'un groupe. C'est un maillon essentiel dans l'évolution du funk contemporain. À une époque où la musique électronique domine les festivals, Salters a prouvé qu'il était possible de faire danser des milliers de personnes avec des claviers vintage et des grooves organiques. Son influence se mesure à l'aune des artistes qui le citent aujourd'hui comme une référence. Khruangbin, dans une interview pour Pitchfork en septembre 2025, déclare : "Salters nous a appris à mixer vintage et glitch sans perdre l'âme du groove."
Son impact dépasse la simple esthétique musicale. Il a contribué à redéfinir le rôle du claviériste dans la musique populaire. Alors que les synthétiseurs numériques dominent, Salters a ramené le Clavinet et le Fender Rhodes sur le devant de la scène, inspirant une nouvelle génération de musiciens à explorer des sons analogiques. Des marques comme Moog et Nord ont même relancé des modèles vintage en réponse à cette tendance, comme le rapporte MusicRadar en 2024.
"General Elektriks a redonné ses lettres de noblesse au funk instrumental, prouvant que la musique pouvait être à la fois complexe et accessible." — Gilles Peterson, DJ et producteur, BBC Radio 6, émission du 5 février 2014
Son influence se ressent également dans la scène des festivals. Avant General Elektriks, les sets instrumentaux étaient souvent relégués aux petites scènes ou aux horaires de début de soirée. Aujourd'hui, des artistes comme Parcels ou L'Impératrice remplissent les grandes scènes avec des performances similaires. Salters a ouvert la voie à une nouvelle forme de spectacle musical, où la virtuosité technique et l'énergie live coexistent.
Pourtant, malgré ses nombreux mérites, l'œuvre de General Elektriks n'est pas exempt de critiques. La principale réserve concerne la répétition de ses formules musicales. Si ses premiers albums, comme Cliquety Kliqk et Good City For Dreamers, ont marqué par leur originalité, les productions ultérieures ont parfois donné l'impression de tourner en rond. La critique de Pitchfork pour Monochrome en 2017 résume bien cette ambivalence : "Génie des claviers, mais formules répétitives limitent l'innovation."
Une autre critique récurrente porte sur son approche parfois trop clinique de la production. Alors que ses premiers travaux respiraient une certaine spontanéité, ses albums plus récents peuvent sembler trop polies, trop calculées. Le débat sur l'authenticité de son son, soulevé par The Quietus en 2017, illustre cette tension entre le désir de perfection technique et la nécessité de préserver l'âme brute du funk.
Enfin, son refus de s'adapter aux tendances commerciales a parfois limité sa portée. En refusant des collaborations avec des artistes mainstream comme Damon Albarn, Salters a choisi de rester fidèle à sa vision artistique, mais cela a aussi signifié une visibilité réduite. Alors que des groupes comme Daft Punk ou Justice ont conquis le monde, General Elektriks est resté un secret bien gardé, apprécié des connaisseurs mais largement ignoré du grand public.
Alors, que réserve l'avenir pour General Elektriks ? Les signes sont prometteurs. Le 5 octobre 2025, Salters a annoncé un nouvel EP, Berlin Echoes, prévu pour février 2026. Le premier single, Funk Odyssey, a déjà généré 150 000 streams en 48 heures sur Spotify, selon Resident Advisor. Ce retour discographique est accompagné d'une tournée européenne, avec des dates déjà confirmées au Berghain de Berlin le 22 novembre 2025 et au Trianon de Paris le 15 mars 2026.
Ces projets suggèrent une volonté de renouvellement. Salters semble déterminé à explorer de nouvelles directions tout en restant fidèle à ses racines. L'annonce de Berlin Echoes est accompagnée de teasers vidéo montrant des séquences de studio où des synthétiseurs modulaires côtoient ses claviers vintage. Une hybridation qui pourrait bien redéfinir son son pour les années à venir.
Par ailleurs, son influence continue de grandir. Des artistes émergents comme Channel Tres ou Alfa Mist citent General Elektriks comme une inspiration majeure. En 2025, le funk instrumental est plus vivant que jamais, et Salters en est l'un des architectes. Son héritage est déjà bien ancré, mais son histoire est loin d'être terminée.
Alors que la nuit tombe sur Berlin, dans un studio du quartier de Kreuzberg, un Clavinet grésille, un Fender Rhodes murmure, et un ordinateur surchauffe. Hervé "RV" Salters, une fois de plus, est au travail. Et quelque part, entre les notes et les beats, l'avenir de General Elektriks se dessine.
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